J'ai vu ou entendu parler de Guingamp...

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Les couleurs du club de football En Avant Guingamp sont partout dans la ville bretonne, qui attire une foule de supporters.

Petite ville rurale à dominante agricole et agroalimentaire des Côtes-d'Armor, Guingamp est sortie de l'anonymat grâce à son club de football, En Avant de Guingamp (EAG), fondé en... 1912 ! Depuis, ses 6.800 habitants ont presque toujours vécu au rythme des couleurs rouge et noir de cette équipe de Ligue 1 qui fait la pluie et le beau temps dans la commune. Car elle a évidemment connu des hauts et des bas. Parmi les victoires inscrites dans la mémoire de tous les supporters, il y a celles des coupes de France remportées en 2009 et 2014 face à Rennes, son grand adversaire et voisin.





« Quels que soient les résultats, la ville respire EAG », vante Alain Guyader. Né dans la commune d'un père un temps dirigeant du club, il est l'archétype du Guingampais passionné de football. Il a d'abord été joueur amateur puis longtemps professionnel et intervient désormais auprès de l'équipe des jeunes espoirs... Quand il n'est pas derrière le comptoir de la pharmacie de son épouse dans la petite commune de Pommerit-le-Vicomte.

Actionnaires multiples

A ce jour, 145 entreprises locales, grandes et petites, sont actionnaires du club, elles y ont engagé un minimum de 10.000 euros. « Le 146eactionnaire, indique Christophe Gautier, l'un des dirigeants du club, est désormais le plus important. Il s'agit de l'association Kalon [« coeur », en breton] qui regroupe 15.206 supporters. Chacun d'entre eux a acheté une action au prix de 40 euros. »
Cette organisation et répartition du capital d'un club de football professionnel sont uniques en France. Elle impose des règles strictes pour que les différents sociétaires ne soient pas spoliés. Les achats de joueurs se font à des prix contenus, car le club, au budget annuel compris entre 25 et 26 millions d'euros, chasse tout risque de déficit. Doté de 11 millions d'euros de fonds propres, il veille à se maintenir au moins à l'équilibre, même en cas de coup dur.

« Chaque année, continue Christophe Gautier, on s'évertue à préparer un budget à partir des critères les pires qui soient, comme si on était le dernier du championnat. » Résultat, En Avant Guingamp surmonte les crises quand d'autres clubs sont souvent amenés à solliciter des aides publiques locales. « La commune n'est pas riche, son accompagnement reste limité », rappelle-t-on au club. A Guingamp, les logements sociaux dominent et la plupart des ménages ont des revenus modestes.
La ville est d'autant plus fière de son club qu'elle profite d'importantes retombées. Les soirs de match à domicile, le stade de Roudourou fait le plein avec une moyenne de 15.000 spectateurs, dont beaucoup iront fêter la troisième mi-temps dans les bars et restaurants. A deux pas du stade, la pizzeria La Mandoline est aux premières loges. « Il n'est pas rare qu'on termine le service à 3 heures du matin tant le monde est important. L'ambiance dégagée par les supporters est saine et cela arrive même que les joueurs viennent déjeuner ou dîner chez nous », indique le dirigeant de l'établissement.

Doubler le nombre de loges

L'avis est quasi unanime, le club est une locomotive économique de premier plan. Pour preuve, en ville, la boutique des produits dérivés  vend chaque année 11.000 maillots rouges et noirs .
S'il n'est plus le président d'EAG, poste qu'il a occupé une trentaine d'années, l'homme d'affaires Noël Le Graët, actuel président de la Fédération française de football et longtemps maire PS de Guingamp, continue à veiller sur ce joyau. Bertrand Desplat, l'actuel président d'EAG, n'est d'ailleurs autre que le gendre de Noël Le Graët, par ailleurs propriétaire du groupe agroalimentaire éponyme de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Lui et les autres patrons locaux composent les 2.000 VIP qui se retrouvent dans les beaux salons de Roudourou. Face à la demande, il est prévu de doubler le nombre des loges pour un meilleur accueil des entreprises et sponsors. Le dernier arrivé est  Armor Lux , la marque bretonne de textile de la ville voisine de Quimper. Elle va notamment rejoindre Breizh Cola, autre pépite de la région.
REPÈRES
1912 Création de la Société d'éducation physique En Avant par des instituteurs laïcs.
1976 En Avant de Guingamp accède à la seconde division.
1995 L'équipe participe à la coupe Intertoto.
2011 Noël Le Graet quitte la présidence. Son gendre Bertrand Desplat lui succède.
2015 EAG est éliminé de la Coupe d'Europe.


Correspondant à Rennes

Merci nolanr. Pour ceux qui veulent l'article en VO, il est sur le site des Echos
https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0301931255167-les-rouge-et-noir-font-vibrer-guingamp-2190874.php

Présentation LFP du club :

https://www.lfp.fr/ligue1/article/presentation-ea-guingamp.htm

vu un drapeau de guingamp à l'arrivée sur les champs élysées

https://www.mycanal.fr/sport/match-amical-sporting-portugal-om-egalisation-de-pinto-pour-le-sporting-portugal/p/1502795

Sur CNews reportage en boucle...

Dommage, je pensais avoir une exclu

Guingamp relève le gant
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL JOCELYN LERMUSIEAUX

Marcus Coco en action lors du match amical entre Guingamp et Brest (L2, 2-2, le 21 juillet). Vincent Michel/LÉquipe
Malgré les départs de Jimmy Briand et de Clément Grenier, l'EAG attaque sa sixième saison de rang en L 1 dans la peau d'un challenger.

PABU (CÔTES-D’ARMOR) – À proximité du terrain A3 de l’Akademi, où les joueurs guingampais peaufinent leur préparation, tractopelles et ouvriers s’activent sur le chantier du Pro Park (« champ des pros » en breton), dont la livraison est prévue d’ici fin septembre. Le futur centre d’entraînement de l’En Avant (comprenant notamment deux terrains et demi en gazon hybride et un bâtiment moderne de 1 200 m² avec salle de musculation et espace de balnéothérapie) illustre la mue du club breton.
« Cet investissement de sept millions d’euros va nous permettre de grandir, souligne le président Bertrand Desplat, affichant des ambitions sportives au diapason. Après ces deux dernières années où on a fini dans le cœur du Championnat (10e et 12e), on entre dans un nouveau cycle. Notre objectif est de finir le plus haut possible avec un effectif resserré, en ajoutant à ce maintien assez confortable une dimension de compétiteurs sur le long terme pour devenir un vrai challenger du Championnat. Cela passe par une exigence de régularité. L’an dernier, on avait fait beaucoup de bons matches contre les grosses écuries et on s’était un peu ratés sur des équipes de fin de tableau. Ce n’est plus acceptable. »
Si l’EAG enquille une sixième saison de rang dans l’élite, son entraîneur, Antoine Kombouaré, réfute l’étiquette de « club installé de L 1 » : « Ce qu’on a fait, c’est bien, mais on repart de zéro, prévient le technicien le plus expérimenté de l'élite (54 ans, 370 matches sur le banc), dont le contrat de trois ans échoit en mai. Quand on est à Guingamp, on sait que ça va être une saison compliquée avec des périodes où ça se tendra un peu ; on s’y prépare. On est humbles, on bosse d’abord pour acquérir le maintien et, ensuite, lâcher les chevaux. »
“Si tu n'as pas envie d'aller au mastic, tu n'existes pas
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ANTOINE KOMBOUARÉ, ENTRAÎNEUR DE GUINGAMP
Les Costarmoricains devront faire sans Clément Grenier (Rennes) et Jimmy Briand. Malgré un transfert avorté à l’Impact Montréal, le départ du meilleur buteur de l’EAG ces deux dernières saisons (12 et 11 buts en L 1) est acté. «La résiliation de son contrat a été homologuée par la LFP », assure Desplat. « Certains peuvent penser que ces deux départs sont un coup dur pour le club, admet Kombouaré. On verra dans le temps mais on n’avait pas mal travaillé avant, en recrutant Nolan Roux (voir par ailleurs). Et cela va donner la possibilité à certains de se révéler : Thuram, Ngbakoto, Benezet, Coco… C’est ce que j’attends d’eux. » Discret durant le mercato (la colonne “arrivées” se limite quasiment à Roux et au retour de prêt du défenseur Cheikh Traoré), l’EAG guette les opportunités, ciblant en priorité un attaquant plutôt axial, tel le Caennais Ronny Rodelin (5 buts la saison dernière).
Briand parti ailleurs, Kombouaré a confié le capitanat au Breton Christophe Kerbrat, qui fête ses trente-deux ans aujourd’hui. « Il incarne l’esprit du club. C’est un combattant sur le terrain, généreux et très fort dans les duels », justifie son entraîneur. Arrivé à l'EAG en 2011, le solide défenseur (231 duels disputés, 130 gagnés, 73 % de tacles réussis la saison passée) a enfilé le brassard « avec fierté et envie », prêt à commander « une équipe qui ne lâche rien ». Les matches de préparation (trois succès, un nul) respectent l’estampille marquée au fer rouge et noir par Kombouaré. « Quand tu es le petit, comme Guingamp, si tu n’as pas l’esprit guerrier sur le terrain, si tu n’as pas envie d’aller au mastic, tu n’existes pas », martèle le coach kanak, qui veut « refaire du Roudourou une forteresse comme il y a deux ans (5e équipe à domicile en 2016-2017, Guingamp y avait empoché 12 victoires). Quand ils viennent chez nous, les adversaires doivent se dire qu’ils vont se faire bousculer. »
le chiffre

1
La position de Guingamp au Championnat de France des pelouses la saison dernière.
Avec une note moyenne de 18,6, le Roudourou et son gazon hybride devancent le Paris-SG (2e avec une note de 18,4), dont le Parc des Princes dominait ce classement sans partage depuis quatre ans.
lʼavis de

Reconnaissons que les départs conjugués de Jimmy Briand et Clément Grenier faisaient craindre le pire pour l’EAG, et pas seulement pour la boutique du club où le duo représenta près de 70 % des ventes de maillots la saison passée.
Les matches de préparation (3 succès, 1 nul ; 10 buts pour, 4 contre) sont rassurants : le collectif paraît déjà bien huilé et le caractère bien trempé. Des ingrédients indispensables pour assurer un maintien tranquille, voire plus si affinités. Antoine Kombouaré cible aussi un beau parcours dans les Coupes. Après les victoires de l'EAG en Coupe de France 2009 et 2014, la suite logique devrait augurer un joli cru 2019.

L’Équipe

le joueur à suivre

Plus qu'un Roux de secours

Vincent Michel/LÉquipe
Sa saison la plus prolifique en L 1 (15 buts) n’a pas suffi à sauver Metz (20e) en mai. En fin de contrat, Nolan Roux a fait une croix sur la Lorraine pour rebondir en Bretagne, où il découvrit l’élite avec Brest il y a huit ans. Intéressé par le profil « généreux sur le terrain et efficace » de l’attaquant de trente ans (243 matches en L 1, 69 buts), Antoine Kombouaré était venu aux nouvelles en juin, sans trop y croire, « pensant qu’il avait déjà signé un dernier gros contrat exotique à l’étranger ».En vacances en Corse, le joueur, en contact avec la Turquie et la Grèce, lui prête une oreille attentive : « Je voulais rester en L 1 et Guingamp est un club ambitieux. » En quarante-huit heures, l’affaire est conclue.« L'idée était de l’associer à Jimmy Briand devant car c’est un garçon polyvalent qui peut jouer dans l’axe ou sur un côté », indique le coach de l’EAG. Mais les velléités de départ de Briand en MLS (et son transfert avorté à l’Impact Montréal) ont changé la donne, conférant à Roux un rôle accru. « Je ne suis pas venu pour suppléer ou faire oublier quelqu’un, prévient celui qui s'est engagé pour deux saisons. Je suis ici pour marquer le plus possible et aider le club à gagner. » Auteur d’un but face à Brest (L 2, 2-2, le 21 juillet) et d’un doublé face à Caen (3-1, le 28) en préparation, « Nolan est très bien intégré, on a l’impression que ça fait trois ans qu’il est là »,confie Christophe Kerbrat. Pour son bizutage, Roux a chantonné Avec classe de Corneille, espérant vite étaler la sienne en rouge et noir. J.L.

L’Équipe

Guingamp, la vie sans Jimmy.
https://sport.francetvinfo.fr/football/ligue-1/guingamp-jimmy-cest-fini

http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/actualites/guingamp-l-heure-de-grandir-est-venue-920414

De l’émulation dans un 4-2-3-1 bien rodé

Malgré le départ de son axe offensif Jimmy Briand et Clément Grenier, Antoine Kombouaré devrait conserver le 4-2-3-1 avec lequel il termina la saison dernière. Le polyvalent Nolan Roux, déjà auteur de trois buts en amical, devrait débuter en pointe avec Nicolas Benezet en soutien. Bien rodé lors de la préparation de l’EAG (quatre succès, un nul), ce schéma pourrait évoluer (4-3-3 voire 4-4-2) en fonction de l’issue du mercato : en quête d’un attaquant axial et dans l’attente d’un éventuel départ de Yannis Salibur, abonné aux bons de sortie depuis deux ans, Kombouaré exhorte les jeunes (Marcus Coco, Yeni Ngbakoto, Marcus Thuram, Nathaël Julan, Abdoul Razza Camara), libérés du poids de Briand et Grenier, à s’affirmer au sein d’un effectif peu renouvelé. Promu capitaine, Christophe Kerbrat symbolise « l’esprit combattant » prôné par l’entraîneur, lequel mise aussi sur la concurrence (Félix Eboa Eboa versus Jérémy Sorbon en défense centrale, Pedro Rebocho versus Franck Tabanou à gauche) au sein d’un groupe resserré et rajeuni. J. L.

L’Équipe du 8/8/18

Ca serait drole de compter le nombre de fois où on va la voire celle la.