[Football] FIFA

Ou etre encore plus endetté!!

Bravo les Bleuettes!

Les U20 féminines françaises se sont qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe du monde en dominant assez facilement les Pays-Bas (4-0). Elles affronteront la Corée du Nord jeudi à Concarneau (19h30), pour une revanche de la finale perdue il y a deux ans (1-3).

Savez-vous si les places sont mises en vente à l’entrée des stades ou si cela se fait sur internet uniquement ?

Pour le quart de finale du Mondial U20 Féminines à Concarneau ,j'ai contacté le secrétaire de l'US Concarneau .L'achat de billets peut se faire uniquement sur le site FIFA où c'est déjà indiqué "Epuisé" . Sinon la vente se fera aux guichets du stade 2H avant le début du match . A noter que pour le récent match Japon-Espagne il y avait environ 2500spectateurs et qu'en arrivant 1/4 H avant prendre mon billet ,j'ai du faire longtemps la queue et ai donc manqué 20mn du match. La contenance maxi du Stade est d'environ 5000 spectateurs . Se méfier car c'est la Fête des Filets Bleus et de nombreux touristes et invités FFF et FIFA seront sans doute présents !

@guiz: tu peux transmettre l'intégralité de l'itw de Platoche dans LEquipe? Je te demande ça parce que rien que le titre ça devrait te plaire :
Michel Platini : «Le VAR, c'est du bricolage vidéo»

Comme souvent il me plait oui.

Michel Platini

« LE VAR, C’EST DU BRICOLAGE VIDÉO »
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL JEAN-PHILIPPE LECLAIRE

Stéphane Mantey/LÉquipe
L'ancien président de l'UEFA dresse son bilan de la Coupe du monde, en déplorant le manque de beau jeu, et s'inquiète de la généralisation de l'assistance vidéo à l'arbitrage.

MARSEILLE – Depuis des semaines déjà, nous sollicitions Michel Platini pour qu’il nous parle, non plus de ses ennuis avec la FIFA, mais de ce qu’il connaît le mieux : le ballon, le football, le jeu. Après avoir accepté le principe d’une rencontre pendant la Coupe du monde, il a finalement décidé de laisser la compétition se terminer pour ne pas interférer avec le triomphe des Bleus. L’interview a eu lieu hier, à Marseille, où l’ex-capitaine de l’équipe de France (72 sélections, 41 buts) venait de déjeuner avec son ancien sélectionneur, Michel Hidalgo. Alors que lors de notre précédente rencontre, à Paris, il y a quelques mois, nous l’avions trouvé stressé, planqué derrière sa casquette et ses lunettes noires, c’est un « Platoche » bronzé et décontracté qui franchit l’entrée d’un grand hôtel marseillais. Comme si sa mise hors de cause par le parquet suisse en mai dernier dans l’affaire des deux millions de francs suisses (voir par ailleurs) lui avait ôté un poids des épaules. Refusant d’évoquer en détail son avenir, le meilleur footballeur français de l’histoire (au moins jusqu’en 1998…) dresse pour la première fois le bilan de la dernière Coupe du monde, et défend sa conception très « platinienne » du football, avec beaucoup d’humain et très peu de vidéo dedans.
« Quel est le dernier beau match de football que vous ayez vu ?
(Longue réflexion.) Ajax-Bayern en 1973 (rires) ! Non, un des plus beaux matches que j’ai vus ces dernières années, c’est Barcelone contre Santos (4-0)en finale de la Coupe du monde des clubs (en 2011). Neymar était encore à Santos et jouait contre(Lionel)Messi et toute la bande. Il y avait 3-0 à la mi-temps, et je me suis levé pour applaudir. J’étais sur le cul, et pourtant, j’en ai vu des beaux matches depuis soixante-trois ans ! Il y a eu le football total de (Johan)Cruyff, et après le football total de (Pep)Guardiola (entraîneur du FC Barcelone, 2008-2012).Chacun supporte son équipe. Moi, je ne défends que lejeu.
Guardiola, c’est la référence ?
Cruyff a déclenché une révolution dans le football, et Pep, c’est le fils de Cruyff. Ils ont mis au-dessus de tout la vitesse, la vivacité, la technique. Le gardien de but qui envoie une passe de trente mètres pour créer un décalage, avec des Xavi, des Iniesta, des Messi qui mesurent 1,70 m. Ce ne sont pas les courses et le physique qui l’emportent, mais l’intelligence de jeu.
Vous regardez les matches de Manchester City, qu’entraîne aujourd’hui Guardiola ?
Non, pas trop. Quand j’étais président (de l’UEFA), je regardais surtout les tribunes pour voir si des abrutis n’étaient pas en train de se taper dessus (sourire). Aujourd’hui, je regarde les matches que j’ai envie de regarder, Barcelone-PSG, évidemment que je vais regarder ! Mais je ne suis plus un spécialiste qui va tout regarder et tout décortiquer, comme quand j’étais consultant télé. Même la Coupe du monde, je n’ai pas tout regardé. J’ai surtout suivi le parcours de l’équipe de France.
Vous vous êtes levé à la mi-temps de la finale France-Croatie et vous avez applaudi ?
Non(sourire)… Je n’ai pas trouvé la Coupe du monde magnifique, loin s’en faut. En termes de qualité de jeu, la Ligue des champions est une compétition au-dessus de la Coupe du monde. Mais la Coupe du monde procure d’autres sentiments, patriotiques ou même nationalistes, ce qui est moins bien. Il y a le sentiment d’appartenir à un pays. Quand la France a gagné, j’ai donc ressenti une grande fierté. Et puis, quand je vais en Italie, je peux me moquer de mes amis italiens (sourire).
“Je n’ai pas trouvé la Coupe du monde magnifique, loin s’en faut. En termes de qualité de jeu, la Ligue des champions est une compétition au-dessus de la Coupe du monde
Les Bleus n’ont pas vraiment pratiqué le football de Guardiola…
Oui, le milieu de terrain français, ce n’est pas Xavi, Iniesta et Messi. Mais, en Coupe du monde, tu ne cherches pas à bien jouer mais à gagner quatre matches en dix jours, ceux de la phase finale. La France a gagné parce qu’elle était la plus complète. Les autres équipes avaient des points forts et des points faibles, alors qu’à chaque poste les Bleus avaient des bons footballeurs. Avant le début de la compétition, j’ai envoyé un message à Didier (Deschamps). Je lui ai écrit :“J’ai confiance en toi, je sais que tu sais.”
Ça voulait dire quoi ?
Il y a forcément des débats sur qui doit jouer ou pas, à quel poste, etc. Mais je savais que Didier savait mieux que moi, que vous, ce qu’il fallait faire. J’ai toujours eu confiance en lui. Après, évidemment, pour gagner, il faut avoir les bons joueurs, les bonnes circonstances, le bon arbitrage vidéo, mais ça, on en parlera plus tard (sourire)…
On a dit que la victoire de l’équipe de France marquait la fin de règne du jeu de possession. Vous êtes d’accord avec ça ?
Ça, ce sont des grands termes de journalistes ! Tout dépend des joueurs que tu as. Quand on gagne l’Euro en 1984, c’est grâce à un jeu de possession. Quand j’étais sélectionneur de l’équipe de France, avec le milieu de terrain que j’avais, c’était compliqué de gagner grâce à un jeu de possession. Être entraîneur, c’est compléter un puzzle : trouver les joueurs qui vont te faire gagner, et ce ne sont pas forcément les meilleurs. Didier, le bon groupe, il l’a trouvé. Au début de la compétition, tu joues pour gagner ET bien jouer, et puis, plus tu te rapproches de la fin et plus tu cherches juste à gagner ! C’est sûrement ce qui est arrivé à Didier.
Mais est-ce qu’il vaut mieux gagner la finale de la Coupe du monde contre la Croatie (4-2) en jouant moyennement bien, ou perdre en demi-finales à Séville en 1982 contre l’Allemagne (3-3, 5-4 aux t.a. b.) en jouant très bien ?
Peu importe, les deux matches sont restés dans l’histoire. Une Coupe du monde, c’est avant tout de l’émotion. Tu te retrouves avec des millions de personnes dans les rues, parce que la France a gagné une sorte de guerre mondiale du football devant tous les autres pays. Alors que beaucoup de ces Français ne s’intéressent pas forcément beaucoup au ballon le reste du temps. On se souvient des (Bernard) Diomède, (Stéphane) Guivarc’h de 1998 parce qu’ils ont été champions du monde, alors que des Messi ou des Cristiano Ronaldo ne le seront sûrement jamais. Pourtant, ce sont plutôt les Messi et Ronaldo qui resteront dans l’histoire du jeu, mais pas dans l’histoire de la Coupe du monde.
Qu’est-ce que vous pensez de Kylian Mbappé ? On le compare déjà à Pelé…
(Sourire.) Il a un talent immense, mais de là à le comparer à Pelé, qui a gagné trois Coupes du monde… Pelé, c’était un mythe, quelqu’un qu’on a peu vu jouer, ce qui a encore gonflé ce mythe, alors que Mbappé on le voit jouer tout le temps. Il me rappelle plutôt Neymar il y a dix ans. Neymar allait aussi vite que lui à Santos. Mais bon, maintenant, Neymar a moins besoin de courir, puisqu’il reçoit toujours le ballon dans les pieds. Mbappé, il a dix-neuf ans, il va à 2000 à l’heure, alors quand le ballon suit…
Vous n’êtes pas bluffé par sa précocité. À dix-neuf ans, vous jouiez encore en Deuxième Division avec Nancy, lui a gagné
la Coupe du monde !
À dix-neuf ans, je sortais à peine de Jœuf (Meurthe-et-Moselle) et du football dans la rue, alors qu’au même âge, Mbappé a déjà dix ans de centre de formation derrière lui. Nous, on était des petits garçons qui découvraient à peine que le football pouvait être un métier, alors que Mbappé et les gars de sa génération sont déjà prêts physiquement, ils vont vite… Mbappé est le prototype même du footballeur d’aujourd’hui. (Ousmane) Dembélé n’est pas loin. Je n’arrête pas de dire que le football est meilleur aujourd’hui qu’avant. La victoire à trois points a fait beaucoup de bien, les bons joueurs sont beaucoup mieux protégés, le football est plus beau.
Cristiano Ronaldo dans votre club de la Juventus de Turin, ça vous a surpris ?
Oui, j’ai trouvé ça bizarre qu’à trente-trois ans il quitte son club du Real Madrid, avec lequel il vient de gagner trois Ligues des champions, pour tenter une nouvelle aventure. Moi, à trente-deux ans, beaucoup de clubs me voulaient encore, mais j’ai arrêté parce que j’étais fatigué. Lui ne doit pas l’être, visiblement. Mais est-ce que c’est la Juventus qui l’a contacté, ou son agent Mendes qui a contacté la Juventus ? J’ai du mal à comprendre toute cette opération.
Et la décision de Zinédine Zidane de démissionner du Real Madrid après trois Ligues des champions gagnées, vous la comprenez ?
Oui, ça, je comprends mieux. Alors que pendant dix ans après sa retraite de joueur, Zinédine a bien vécu, là en devenant l’entraîneur du Real, pendant trois ans, il a à nouveau connu une pression quotidienne très dure. Et comme il a gagné tout ce qu’il avait à gagner, je peux comprendre qu’il ait envie de faire un break.
Dans le football, vous avez pratiquement tout fait, y compris sélectionneur national, mais pas entraîneur de club. Pourquoi ?
Parce que si j’étais entraîneur, je ne serais pas avec vous maintenant à discuter, je n’aurais pas déjeuné ce midi avec Michel Hidalgo, je ne rentrerais pas de Toscane, où j’ai revu mes amis Paolo Rossi et Demetrio Albertini (anciens internationaux italiens).Il faut avoir la vocation pour être entraîneur, c’est très dur. Moi, dans tout ce que j’ai fait depuis ma retraite de footballeur, j’ai toujours recherché une dimension épicurienne, profiter de la vie. De tout petit jusqu’à trente-deux ans, j’ai beaucoup donné. J’ai fini ma carrière de joueur fatigué, usé, et, après, j’ai décidé de vivre en faisant des choses qui me plaisaient. J’y suis toujours arrivé, sauf à la FIFA, où c’était un peu plus compliqué parce que je n’étais pas chaud pour y aller. Pendant trois ans, j’ai beaucoup changé d’avis, j’y vais, j’y vais pas, et puis quand Blatter (ancien président de la FIFA) est tombé et que 150 fédérations nationales m’ont dit : “Michel, on te veut comme président, j’y suis allé.” Mais entre 150 présidents de fédération qui me voulaient et trois connards à la FIFA qui ne me voulaient pas, ce sont les trois connards qui ont gagné…
“ Quand Blatter (ancien président de la FIFA) est tombé et que 150 fédérations nationales m’ont dit : “Michel, on te veut comme président, j’y suis allé.” Mais entre 150 présidents de fédération qui me voulaient et trois connards à la FIFA qui ne me voulaient pas, ce sont les trois connards qui ont gagné...
Dans le football actuel, qu’est-ce qui reste de vos mandats à la tête de l’UEFA ? Quel est votre héritage ?
J’ai voulu et lancé le fair-play financier pour que les Coupes d’Europe soient plus équilibrées, pas seulement les riches contre les riches. On est passé de plusieurs milliards de dettes à seulement 200 millions. Mais bon, maintenant, c’est à l’UEFA de décider s’il faut garder le fair-play financier et, si oui, comment l’appliquer.
Que pensez-vous des décisions de l’UEFA concernant le PSG et le fair-play financier ?
Rien. J’ai été décisionnaire pendant vingt ans, je ne le suis plus. Comme je n’ai plus mon mot à dire, pourquoi je m’en mêlerais ?
C’est une frustration de ne plus avoir votre mot à dire ?
Non. C’est comme quand j’étais sélectionneur (de l’équipe de France, de 1988 à1992), tout le monde me disait quels joueurs devaient jouer. C’était suffisamment pénible pour qu’aujourd’hui je n’aie pas envie d’expliquer à Didier comment faire jouer son équipe. Le fairplay financier, c’est pareil. J’ai pris les décisions que j’estimais nécessaires quand j’avais le pouvoir, maintenant que je ne l’ai plus, qu’ils se démerdent !
Vous avez aussi conçu la Ligue des nations dont la première édition débutera la semaine prochaine. Quelle était votre idée de départ ?
Je l’ai créée pour que les matches amicaux aient plus d’intérêt. Quand la France joue l’Espagne ou l’Italie en match amical, c’est bien. Mais des pays comme la Géorgie ou l’Estonie qui ne trouvent personne contre qui jouer, ils font comment ? D’où l’idée de lancer cette compétition pour tous les pays, avec une petite carotte en termes d’enjeu. C’est vrai que ça peut poser des problèmes pour certains footballeurs qui vont jouer encore plus de matches officiels, mais s’ils sont trop fatigués, ils peuvent sauter des matches de la Ligue des nations.
C’est compliqué pour un joueur de refuser une sélection. Vous qui avez toujours affirmé prendre le parti des joueurs, vous avez encore alourdi leur calendrier…
Quand les joueurs ne jouent pas, ils veulent plus de matches, et quand ils en jouent plus, ils en veulent moins… Je les connais bien, j’étais comme eux.
L’arbitrage vidéo en revanche ne figure pas vraiment dans la colonne positive de votre bilan. Vous avez toujours été contre, et pourtant, ça y est, il s’est installé…
Le VAR, c’est du bricolage vidéo. Il n’a pas apporté plus de justice. Prenez la finale de la Coupe du monde : il y avait le VAR, et pourtant, sur le premier but français marqué à la suite d'un coup franc, pour moi, il n’y a pas faute croate. Ensuite, sur le deuxième but français, c’est la régie qui appelle l’arbitre lequel devient une sorte de marionnette. Et, là, il y a main ou pas main du Croate ? À vitesse réelle et même au ralenti “normal”, sûrement pas, mais avec la loupe du super-ralenti, qui décortique sur quinze secondes une action qui a duré un millième alors là oui, l’arbitre voit enfin quelque chose et siffle penalty. Toute la Croatie crie à la main involontaire et toute la France hurle à la main volontaire : où est le progrès, où est la justice ? Ça reste de l’interprétation.
Les partisans du VAR n’ont jamais prétendu qu’il réglerait tous les problèmes. Pendant la Coupe du monde, la FIFA a sorti des statistiques qui affirment que le taux de décisions correctes sur les matches est passé de 95 à 99,3 %…
Tu m’étonnes, je les connais à la FIFA, c’est leur boulot de trouver des statistiques qui vont dans leur sens (sourire) ! Au début de l’histoire du football, il n’y a pas d’arbitre, puis un au centre, deux sur les côtés, et ensuite la télévision est arrivée et c’est elle qui a prétendu pouvoir aider les arbitres. Mais c’est une illusion. Je sais tout ça depuis longtemps, parce que j’ai joué devant les caméras. Je me souviens de Thierry Roland ou de Jean-Michel Larqué qui hurlaient “penalty sur Platini”, alors que le défenseur m’avait à peine touché. Et, d’autres fois, je me faisais arracher la jambe et Thierry et Jean-Michel n’avaient rien vu. Le football, c’est un sport physique, de contact. Toucher, ce n’est pas forcément faire faute. À la limite, la vidéo peut vraiment aider pour juger un ballon qui franchit ou pas la ligne, ou pour les horsjeu, parce que ces décisions reposent sur des faits précis : c’est dehors ou c’est dedans. Il n’y a pas de place pour l’interprétation, mais, même là, c’est dangereux. J’ai dit un jour à Blatter : “Tu mets la Goal line technology, c’est le début de la fin, parce que tu fais rentrer la technologie dans l’aire de jeu.” Où va-t-on s’arrêter maintenant ? Peut-être que, demain, les capitaines et les gardiens de but auront des oreillettes et les entraîneurs pourront leur parler et les diriger en plein match : “Joue à gauche ! Joue à droite !” Comme ça, on tuera définitivement le football comme on a déjà tué le cyclisme et la F 1. Ou comme on a déjà tué les arbitres. S’il y a arbitrage vidéo, c’est qu’on suppose qu’ils ne sont pas assez bons, qu’ils ont besoin de mecs assis devant des écrans à mille kilomètres du stade pour prendre la bonne décision. Pourquoi tous les responsables de l’arbitrage sont favorables à la vidéo ? Pour protéger leurs fesses, car ils sont toujours du côté de ceux qui les nourrissent.
On a dit que les Russes vous avaient invité à assister à la Coupe du monde. Pourquoi ne pas y être allé ?
Il paraît que (Vladimir) Poutine(président de la Russie) voulait que je vienne, parce que j’avais voté pour la Coupe du monde en Russie, mais (Gianni)Infantino (président de laFIFA)et la FIFA ont dû lui expliquer que ce n’était pas une bonne idée.
Blatter pourtant, lui, est allé en Russie ?
Oui, mais pas en tribune officielle. De toute façon, je n’avais déjà pas assisté à l’Euro en France.
Pourquoi ?
Quand tu vois la remise de la coupe en finale de l’Euro, à Paris… Il vaut mieux éteindre la télé et aller se coucher. Après le coup de sifflet final à Moscou, contre la Croatie, j’ai aussi éteint la télé.
“Je ne m’interdis rien. Pour l’instant, je me vois plutôt comme une caution du jeu. Depuis ma retraite de joueur, je me suis éloigné du terrain. J’ai été consultant, sélectionneur, président de l’UEFA, alors que la seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui se passe entre le coup d’envoi et le coup de sifflet final : le jeu
Vous n’avez pas voulu regarder la cérémonie de remise de la Coupe du monde aux joueurs français ?
Non. C’est moi qui aurais dû remettre cette coupe. Je n’ai pas voulu me faire du mal. Donc, je suis encore allé me coucher…
En mai dernier, la justice suisse vous a mis hors de cause dans l’affaire des deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) que Sepp Blatter vous a versés en février 2011. Qu’est-ce que ça a changé pour vous ?
Pour moi, rien. Ce sont seulement les autres qui ont enfin compris que j’avais été victime d’un complot de la FIFA pour m’écarter de la présidence.
Vous êtes blanchi par la justice suisse, mais toujours condamné par la FIFA à une suspension de toute activité dans le football pendant quatre ans. Est-ce qu’à un moment vous avez cru qu’il pouvait y avoir une forme d’amnistie, un arrangement avec la FIFA ?
Pourquoi Infantino prendrait le risque de ne pas rester le président de la FIFA ? Quelle question stupide (sourire) !
Merci ! Est-ce que vous vous considérez aujourd’hui comme un opposant d’Infantino ?
Je ne me pose pas la question. Je dis seulement que je ne lâche rien, que je ne m’interdis rien. Pour l’instant, je me vois plutôt comme une caution du jeu. Depuis ma retraite de joueur, je me suis éloigné du terrain. J’ai été consultant, sélectionneur, président de l’UEFA, alors que la seule chose qui compte vraiment, c’est ce qui se passe entre le coup d’envoi et le coup de sifflet final : le jeu. Onze contre onze et le plaisir qu’éprouvent les gamins sans penser au reste, à la FIFA, au fair-play financier, au business… C’est ça qui devrait toujours être la priorité. »

@ Guiz
J'ai lu avec beaucoup d'intêret l'article ITW de Platini.
Je reste sur ma position pour le VAR.

PAR contre,  : J'ai retenu une simple phrase : "le football est un sport physique, DE CONTACT. TOUCHER, CE N'EST pas FORCEMENT FAIRE FAUTE.

Ton interprétation ?

Pour moi, j'en ai marre de souvent lire, "il a touché (avant ou après avoir touché le ballon), DONC il y a faute.

L'action Rami/sarr de dimanche par exemple Andrieu?

Les « 3 connards » de la FIFA se sont-ils reconnus ?

Merci beaucoup pour l'article guiz du pur Platini , ça fait du bien! Sinon Rami a lui même reconnu qu'il avait essayé de tout emmener

guiz a écrit:

L'action Rami/sarr de dimanche par exemple Andrieu?

Pas de problème là : il lui bloque le pied, il y a faute. Et même jeu dangereux

Mon interprétation : je ne dis pas qu'il n'y a JAMAIS faute, je dis qu'il n'y a pas  TOUJOURS - OBLIGATOIREMENT  FORCEMENT (Platini) faute en cas de contact.

Je confirme et signe : j'en ai marre de lire partout "il y a contact DONC il y a faute".

A+

Merci pour l'article
intéressant

Ah mais je suis daccord Avec toi Andrieu.
Un léger contact au ralenti/arrêt sur image paraît forcement enorme.

Et puis il a raison Platoche, le fait de disséquer à la loupe et en utra ralenti ça peut fausser la perception d’une action et donc son jugement.
Du fait qu’on est plus dans la vitesse réelle.

Finalement, dans le cas des fautes, il ne faudrait pas revoir les images au ralenti, mais à vitesse réelle y compris pour la VAR.

Entièrement d'accord.