[Football] Coupe du Monde 2018

Gandalf le Gris a écrit:

Cinq - zéro pour l' Angleterre, première mi-temps. Je n'aimerais pas être supporter du Panama.

Le Brésil a fait pire en 1/2 , 7 1 contre les Allemands 
C'était terrible Pour tout un peuple

fanch0029 a écrit:

La Colombie risque de finir 2ème. 

La Belgique et Angleterre vont se mettre des buts contre leurs camps.

ça va être une passe à 10: on va revoir un "Allemagne-Autriche 82" mais en format 0-0...

Jakez a écrit:

fanch0029 a écrit:

La Colombie risque de finir 2ème. 

La Belgique et Angleterre vont se mettre des buts contre leurs camps.

ça va être une passe à 10: on va revoir un "Allemagne-Autriche 82" mais en format 0-0...

Plutôt le Danemark - Allemagne de 86 ou les allemands avait sciemment perdu pour affronter le Maroc alors que les danois s’étaient pris un 5-1 contre l' Espagne alors qu'ils marchaient sur l'eau.

Les 3ème matchs s'annoncent passionnants (à part surement le Belgique-Angleterre)
Le fait que les grosses nations aient cafouillé leurs premiers matchs donne de l'enjeu aux derniers matchs de pas mal de poules

@elway: tu as raison, le Danemark-Allemagne de 86 correspond davantage au cas de figure (= éviter un adversaire en 8ème)...On notera que les allemands sont impliqués dans les 2 coups 

le Dk Espagne de 1986 était très bizarre. Finaliste de l'Euro 84 avec une belle génération qui émergeait avec les C1 C2 C3 en 86 (Butragueno, Michel Camacho etc), l'Espagne était menée par des Danois qui avaient brillé au 1er tour (Laudrup Elkjaer Larsen Jesper Olsen Lerby Morten Olsen...).
Les Espagnols avaient égalisé juste avant la mi temps. 2e MT, sous un temps très chaud, 10 min de trou pr les Danois, un but de Butragueno et un péno, avant de craquer complètement à la fin (quadruplé de Butragueno quand même).
A noter que URSS Belgique, ça avait été aussi un matchs à trou, un peu fou, avec un 4-3 au final pr les Belges face à des Soviétiques qui avaient fait forte impression.

Ce Danemark là était assez incroyable: je les ai vus en 84 à Gerland atomiser la Yougoslavie (5-0). Devant il y avait un mélange de finesse technique (Arnesen/Michaël Laudrup) et de puissance (Elkjaer Larsen "le Bison") et derrière Morten Olsen qui tenait la baraque. L'adversaire le plus dur pour la France dans cet Euro: heureusement qu'on les prend au premier match...

Jakez a écrit:

Ce Danemark là était assez incroyable: je les ai vus en 84 à Gerland atomiser la Yougoslavie (5-0). Devant il y avait un mélange de finesse technique (Arnesen/Michaël Laudrup) et de puissance (Elkjaer Larsen "le Bison") et derrière Morten Olsen qui tenait la baraque. L'adversaire le plus dur pour la France dans cet Euro: heureusement qu'on les prend au premier match...

La France à 10 après le coup de boule d'Amoros si je me souviens bien?

exact Cool-Al mais ce coup de boule était (heureusement pour la France) en toute fin de match 

Guiz, tu ns colles cet article là ?
https://www.lequipe.fr/Football/Article/Systemes-et-animations-comment-le-mondial-2018-a-abandonne-l-axe-du-terrain/915034

L'article n'est pas dans le journal.
Je vois quil Est écrit par Cosmidis. Il doit faire des chroniques tactiques pour le site
Désolé.

Systèmes et animations : comment le Mondial 2018 a abandonné l'axe du terrain
Le 25/06/2018, mis à jour le 25/06/2018 à 11:25
Raphaël Cosmidis
L'absence majoritaire d'identité de jeu accouche d'une compétition plutôt frileuse et à des schémas qui délaissent l'axe comme option d'attaque.

Depuis le début du Mondial, si certaines équipes nationales s'appuient sur des principes bien ancrés, la plupart voguent souvent sans un cap précis en tête. Depuis dix jours, peu d'équipes dégagent une philosophie identifiable. À deux ou trois exceptions près, les joueurs font le jeu plus que le jeu ne fait les joueurs, un mécanisme logique lorsqu'on ne peut pas profiter d'une culture du jeu commune. Car le football de sélection est un jeu différent : un contexte dans lequel les entraîneurs doivent construire et s'adapter extrêmement rapidement. Parmi les nations présentes en Russie, une majorité d'équipes se révèlent prudentes, compartimentées, obsédées par les couloirs.

Des 32 équipes engagées dans la Coupe du monde 2018, une bonne vingtaine privilégient soit le 4-2-3-1, soit le 4-4-2. Deux systèmes dans lequel le coeur du jeu et les espaces entre les lignes adverses ne sont pas naturellement occupés, au contraire du 4-3-3, où les relayeurs sont censés s'y trouver, du 4-4-2 losange, où l'axe est densifié, ou encore du 3-4-2-1, au sein duquel les deux milieux offensifs se baladent dans le dos des milieux défensifs adverses.


La division du terrain selon Guardiola, reprise par de nombreux coachs et club depuis 2008.

Quand les ailiers du 4-2-3-1 ne reviennent pas à l'intérieur du jeu, seuls deux joueurs sont en mesure d'occuper les espaces intérieurs : l'avant-centre et le «numéro 10».
Plus on avance sur le terrain, moins le 4-2-3-1 et le 4-4-2, quand ils sont animés de façon rigide (et c'est le cas jusqu'ici), offrent de présence à l'intérieur du jeu et en particulier dans les demi-espaces, ces zones chères à Pep Guardiola et à tous les techniciens adeptes du jeu de position. Riche en ailiers de percussions (en faux pied ou non), ce Mondial russe accouche d'animations offensives similaires, en «U», ou en fer à cheval, selon l'image que l'on préfère.


La circulation de balle de l'équipe de France face au Pérou, latérale, puis écartelée entre les deux milieux axiaux et les deux partenaires d'attaque.
Sur ces infographies de 11tegen11, plus un cercle est gros, plus un joueur a touché de ballons. Plus les flèches sont épaisses, plus la transmission a été fréquente. Les joueurs sont placés à leurs positions moyennes. La France, obligée de sauter les lignes pour atteindre Giroud ou Griezmann, est loin d'être la seule nation à connaître une telle animation.
Grosso modo, les sélections se classent cet été en deux catégories : la première, quelque peu isolée (Allemagne, Espagne, Mexique, Belgique, Angleterre en étant clément), demande au porteur de balle d'avancer pour permettre à ses coéquipiers de le faire également et de se positionner dans le dos de la ligne de pression adverse, à l'intérieur du jeu si possible.

La deuxième, bien plus massive, préfère que ses joueurs les plus doués balle au pied décrochent pour prendre en charge le jeu vers l'avant. Elle comporte à la fois la quasi-totalité des nations pour qui se qualifier en huitièmes serait déjà une réussite et d'autres plus ambitieuses (Uruguay, Brésil, Portugal, France).


Face à l'Egypte, les Uruguayens ont peiné à battre les milieux adverses. Seuls les dézonages de Giorgian de Arrascaeta et les décrochages ont permis d'attaquer cet espace entre les lignes.
La prestation combinée de Bentancur et Vecino contre les Pharaons reflète le schéma de construction de nombreux mondialistes : un carré de relanceurs timides formé par les deux centraux puis les deux milieux défensifs, sorte de sécurité qui rassure les sélectionneurs. Peu de jeu vers l'avant, certes, mais peu de ballons perdus aussi, et des transitions défensives gérables, avec quatre joueurs ou plus derrière le ballon. Et tant pis si cette organisation dépeuple l'axe et les demi-espaces.


Alors que les défenseurs centraux serbes ne sont absolument pas pressés, ils voient leurs partenaires du milieu venir à leur hauteur pour les aider. Avant même d'éliminer le premier rideau, la Serbie implique quatre joueurs très bas (et les perd plus haut).

Même idée ici avec le Sénégal. Le porteur de balle, non-cadré, est entouré de partenaires qui se rapprochent de lui et ne proposent pas de solutions entre les lignes. Il finit par allonger pour jouer vers l'avant. Le mieux placé sur l'instantané ? L'arbitre, dans le cercle jaune.
Ces réflexes, partagés par beaucoup de sélections, compliquent la connexion entre les milieux de terrain et les attaquants, les délie. Cela n'empêche pas de marquer des buts. Construire uniquement par les ailes, en déchargeant les défenseurs centraux, est un choix compréhensible, moins dangereux que les chemins axiaux. Mais il participe au manque de variété de ce premier tiers de Coupe du monde, où les équipes flamboyantes jouent à cache-cache. Le Mexique, vainqueur séduisant de ses deux premiers matches, fait presque figure d'ovni. Il propose un des deux seuls 4-2-3-1 intéressés par l'axe du terrain.


Au lieu de décrocher quand leurs centraux ont le ballon, Guardado et Herrera, les deux milieux axiaux mexicains, vont se placer dans le dos du premier rideau adverse. C'est ce qui explique leurs positions moyennes aussi avancées, loin de la ligne défensive, proches de leurs attaquants.
Samedi soir, le Mondial russe aurait pu perdre l'autre (bien que le 4-2-3-1 allemand se déforme complètement en possession du ballon). Le coup franc de Kroos à la 95e minute a permis à l'Allemagne de rester en vie, une équipe qui se masse dans le camp adverse, avec sept à huit joueurs devant le ballon, pour occuper à la fois les couloirs et l'intérieur du jeu. Les Allemands en ont souffert, que ce soit contre le Mexique ou la Suède, mais leur audace offensive donne de l'oxygène à une compétition caractérisée par son obsession de l'équilibre et son effroi de l'axe jusque-là.

Source L’Équipe

Merci Dale

C'est intéressant.

étrange ce russe qui défonce son mur pour laisser la place à Suarez...
pourraient être plus discret les russes pour jouer leur 1/8 ième à Moscou !!!!